• le pouvoir secret du bleu

    Si vous me connaissez un petit peu, dans la vraie vie ou à travers la prose que j’étale avec délectation dans ces pages ou même les réseaux sociaux, vous savez que tout ce qui touche à l’émotionnel pur, les souvenirs d’enfance et la famille sont des fondamentaux dont je me nourris au quotidien.

    Il arrive parfois qu’un simple détail, aussi insignifiant soit-il pour le commun des mortels, me transporte dans le passé, vers cette époque bénie d’insouciance dans laquelle j’ai grandi. Ce petit élément qui vient titiller ma mémoire que j’évoque ici est en réalité une couleur, un bleu mais pas n’importe lequel.

    Je suis l’aînée d’une fratrie composée de trois garçons et deux filles, et avec le frère le plus proche en âge, nous avons beaucoup joué ensemble lorsque nous étions enfants, malgré nos quatre ans d’écart. Nos moments de récréation consistaient essentiellement à me plier aux envies de ce cadet – un brin tyrannique, pardon de l’admettre – dont l’univers étaient peuplé de petits personnages Playmobil®, principalement des cowboys et des indiens. Dans ce western miniature figurait un fort de cavalerie américaine habité par des soldats dans leur uniforme bleu.

    Le fameux bleu Playmobil® de la Pelagos de Tudor
    © Mickael Gautier

    Ce bleu, ce fameux bleu qui a coloré mon enfance, je l’ai retrouvé sur le visage de la Pelagos de Tudor lorsque cette montre a été présentée à Baselworld il y a quelques années. Forcément, je l’ai instantanément aimée.

    C’est donc un regard tendre que je porte sur ce garde- temps parce que la couleur qui habille son cadran et sa lunette est chère à mes yeux. Lorsque je lis l’heure, je pense à mon frère, je pense à l’enfant que j’étais, et ces émotions-là, croyez-moi, n’ont pas de prix. Bien entendu, le surnom de Pelagos bleu Playmobil® n’est pas officiel, c’est juste un clin d’œil entre cette montre que j’ai la chance d’avoir au poignet et moi.

    Et pour mieux vivre mes souvenirs, je suis partie avec elle (et ma famille, bien sûr!) passer les fêtes de fin d’année dans la maison de campagne de ma mère, comme quasiment chaque année depuis ma naissance. Cette ancienne bergerie qui date d’il y a deux siècles est nichée sur une colline en pleine cambrousse catalane, coincée entre les Pyrénées et la Méditerranée. Un environnement un tantinet hostile et sauvage, en pleine nature, soit l’endroit rêvé pour tester cette Pelagos.

    La Pelagos de Tudor parfaite avec mon joli manteau bleu Modetrotter et mon duo de petites bagues Vanessa Martinelli dont je suis inséparable
    © Mickael Gautier

    Hiver oblige, je n’ai malheureusement pas pu me baigner pour faire quelques brassées avec elle mais de toute façon, vu qu’elle supporte des immersions jusqu’à 500m de profondeur, qu’elle possède un fond et une couronne vissés et une valve à hélium à 9h sur le flanc de son boîtier, je n’ai aucun doute quant à sa super étanchéité.

    Pas de baignades en eau salée ni même en eau chlorée certes mais comme toutes mes autres montres, elle a subi mon quotidien de maman en vacances à la campagne avec des enfants dont deux en bas âge qui courent partout et deux chiens de chasse… qui courent partout aussi!

    La Pelagos de Tudor, c’est dans la poche!
    © Mickael Gautier

    A part pour dormir, elle n’a pas quitté mon poignet. C’est la deuxième fois que j’emprunte une montre en titane (bracelet compris) et j’avoue aimer de plus en plus ce métal. Parce qu’il est léger et quand on porte une montre de plongée avec un boîtier de 42mm de diamètre sur un petit poignet comme le mien, le poids est un paramètre non négligeable. Parce qu’il est résistant et encaisse sans broncher les assauts de mon fils et les coups que je peux lui donner involontairement et maladroitement en la tapant contre le cadre d’une porte ou le rebord de l’évier. Parce sa couleur plus grise, plus sombre que l’argenté de l’acier me plaît énormément et se marie avec tout type de vêtement, un autre point qui me parle beaucoup vu que je n’ai plus le temps de réfléchir vingt ans sur la tenue à porter donc si en plus je dois l’assortir à ma montre…

    Revenons quelques instants sur le cadran, qui outre sa couleur que j’aime pour les raisons que vous connaissez désormais, présente des éléments caractéristiques des montres de plongée de Tudor que la marque a instaurés dès la fin des années 1960 telles les aiguilles de forme bâton dites “snowflakes” parce que celle des heures et la trotteuse sont terminées par un losange.
    Cette silhouette particulière couplée aux figures géométriques que sont les index permettent une prise d’information rapide même dans la pénombre (dans mon cas, pas au fond de la mer mais plutôt lorsque je vais vérifier que mes enfants dorment alors que la lumière de leurs chambres est éteinte).
    Et justement, puisque je mentionne la luminescence des indications, j’aime beaucoup le revêtement blanc à émission bleue, tellement plus beau et élégant que l’habituelle phosphorescence verte! Et la finition mate de l’ensemble qui annule tout reflet est un autre élément esthétique (mais aussi technique pour les vrais plongeurs!) qui me séduit. C’est agréable pour les yeux et fait de cette montre la plus photogénique de ma collection.

    Le cadran ultra-lisible de la Pelagos de Tudor
    © Mickael Gautier

    En termes de fonctionnalités, la Pelagos répond à mes besoins car elle présente l’essentiel, à mes yeux, c’est-à-dire la combinaison centrale heures/minutes/ secondes et la date (à 3h). Les seuls chiffres arabes présents sont ceux des graduations inscrits sur l’anneau bleu mat en céramique qui coiffe la lunette rotative unidirectionnelle.

    L’unique reproche que je pourrais faire à cette montre concerne la longueur du bracelet qui, même après avoir retiré un bon nombre de maillons, reste un peu trop “lâche” sur mon poignet, ce qui arrange Mickael puisque, grâce à la boucle déployante sécurisée qui embarque un système de rallonge automatique à ressorts, il peut emprunter ma Pelagos quand il veut!

    Nan, je vais pas lui prêter! 😉
    © Mickael Gautier
  • Histoires naturelles

    Dans mon environnement quotidien gravitent autour de moi celles que j’appelle “les marques-doudous”. Rien à voir avec le vieux lapin blanc tout usé que ma fille emporte partout et sans lequel elle ne peut pas s’endormir (bon, plus maintenant vu qu’elle a quand même bientôt quinze ans). Une marque-doudou, c’est une marque qu’on chérit car on l’a connue au cours de son enfance, qui a accompagné notre croissance, sur laquelle on porte un regard tendre, peut-être un brin nostalgique parfois, et en qui on a une confiance aveugle (un peu comme un ami, un vrai ami). Il arrive parfois qu’on en perde en cours de route, soit parce qu’elles ne s’adressent plus à nous et qu’il y a une évolution tarissant la relation, soit parce que cette confiance justement a été rompue pour une raison X. Aujourd’hui, ces marques-doudous, je les compte sur les doigts de la main (un peu comme les amis, d’ailleurs). 

    Robe Modetrotter, bagues Vanessa Martinelli, montre 1858 Geosphere de Montblanc
    © Mickael Gautier

    A mes yeux (et dans mon cœur), Montblanc fait partie de ce minuscule panel de marques-doudous. Elle est profondément ancrée dans l’histoire de ma famille, mes parents étant tous les deux de grands fans du Meisterstück dont ils possèdent toutes les déclinaisons possibles. Quand j’étais jeune, je souhaitais devenir écrivain et mon père m’a souvent dit que les écrivains et les grands journalistes n’écrivaient qu’avec un Montblanc. Plus tard, à l’âge de quinze ans, il m’a offert mon premier Meisterstück. Ce joli souvenir me fait sourire parce que même si je ne suis pas devenue l’auteure que je rêvais d’être, j’ai devant moi ma petite collection d’instruments d’écriture aux bouchons coiffés de la fameuse étoile blanche étalée sur mon bureau alors que j’écris ces quelques lignes. Avec ce premier stylo-plume, je suis entrée dans l’univers de l’entreprise hambourgeoise et j’ai, avec les années, découvert le reste de ses gammes, notamment la maroquinerie (surtout à cause de ma mère) et la petite maroquinerie (surtout à cause de mon mari). Je savais qu’il existait des montres signées Montblanc mais je ne m’y suis réellement intéressée qu’en devenant journaliste spécialisée en horlogerie. 

    Blouson en cuir Kookai, bagues Vanessa Martinelli, montre 1858 Geosphere de Montblanc
    © Mickael Gautier

    Tout a changé pour moi le jour où Davide Cerrato a pris les commandes du département Montres de Montblanc fin 2015. J’aimais déjà ce que l’entreprise produisait mais son arrivée a marqué la naissance quelques mois plus tard d’une de mes collections horlogères préférées: 1858. Visuellement, les montres de cette ligne m’ont tout de suite tapé dans l’œil. Mécaniquement, je savais, pour m’être rendue trois fois dans la manufacture de Villeret, qu’elles étaient rythmées par des moteurs impeccables. Et physiquement/ergonomiquement… Vous souvenez de mon conseil, n’est-ce pas? Toujours toujours toujours passer un garde-temps au poignet avant de l’acheter. C’est ce que j’ai fait avec la 1858 Geosphere dont la version avec cadran vert et NATO kaki présentée au SIHH est un de mes coups de foudre de l’année. Bon, je ne l’ai pas achetée, je n’en ai malheureusement pas les moyens bien que son prix (comme celui des montres Montblanc en général) soit extrêmement “réaliste”, compétitif. Une belle montre automatique en bronze avec de tels affichages (heures, minutes, date, second fuseau horaire et heures du monde avec indicateur jour/nuit) à 6’380 francs suisses, honnêtement… je n’en ai jamais vue! Bref, afin de la tester réellement, je l’ai empruntée à Davide Cerrato himself pour quelques semaines, histoire de lui faire partager mon quotidien avant de la rendre à son créateur. 

    Gilet en cachemire Manor, lunettes de soleil Knockaround, bagues Vanessa Martinelli, montre 1858 Geosphere de Montblanc © Mickael Gautier

    Etre la montre d’une femme active mère de deux enfants dont un en bas âge n’est pas chose facile. Comme pour toutes les pièces que je porte, je ne lui ai rien épargné. Si elle n’a pas pris l’avion bien qu’elle soit taillée pour les voyages, elle a toutefois vécu d’autres aventures, elle pris des giclures de purée, donné le bain, couru après le bus, participé à des conférences de presse, fait des balades au grand air, subi les assauts affectueux de mes chats… Et son robuste boîtier en bronze patiné n’a pris aucune rayure, son bracelet en textile est toujours impeccable. Vu que je ne fais pas partie de ces personnes qui aiment assortir le genre de leur montre au style de leur vêtements (le classique avec le formel, le sportif avec le décontracté, le féminin pour les femmes et le masculin pour les hommes, etc… quel ennui!) et que je m’habille beaucoup avec des couleurs “naturelles” comme le camel, le beige ou les différentes nuances de vert, de l’émeraude à l’amande en passant par le kaki, je ne me suis posée aucune question. Elle va avec tout. Et l’avantage de son diamètre de 42mm mais aussi de son NATO réglable, c’est qu’elle convient aussi bien à des poignets menus comme le mien qu’à des plus larges à l’instar de celui de mon mari qui ne s’est pas gêné pour me la piquer de temps en temps. Qu’elle soit sur Mickael ou sur moi, l’effet reste le même: la 1858 Geosphere fascine. Famille, confrères, amis, collègues ont tous loué son graphisme unique, sa couleur vibrante. Nous n’avons reçu que des compliments et aux rares personnes qui ignoraient que Montblanc faisait des montres ou qui étaient sceptiques parce que bêtement restés bloqués sur les instruments d’écriture, nous leur avons raconté l’histoire de Minerva, la qualité des produits, le confort au porter, la vision et la touche de Davide Cerrato. “Tiens, prends-la dans la main, essaye-la au poignet, et tu verras” (ce qu’a fait mon fils un jour, la Geosphere traînant sur mon bureau, ce qui m’a presque valu un arrêt du cœur quand je l’ai vue entre ses petits doigts). 

    Montre 1858 Geosphere de Montblanc, boîtier en bronze, cadran kaki et mouvement automatique
    © Mickael Gautier

    Forcément, ce qui attire le regard, notamment celui de mon petit garçon (!), ce sont ces deux demis-globes placés vers midi et 6h qui présentent les heures du monde de façon intuitive. Rotatifs, les hémisphères en relief évoluent sur un rythme de 24 heures et portent la graduation des 24 fuseaux horaires. Comme je l’écrivais plus haut, nous n’avons pas eu l’occasion de voyager dernièrement, en tout cas pas hors de Suisse. Cependant, nous avons profité d’une sortie en famille non pas pour traverser les fuseaux horaires mais remonter le temps puisque “notre” Geosphere a accompagné mes enfants à DinoWorld, une exposition de dinosaures en grandeur nature ou presque en pleine campagne genevoise à deux pas de notre maison. Ensuite, elle s’est promenée au bord du lac Léman avant d’assister à un match de basketball de rue sous la douceur du soleil d’automne. Comme un membre supplémentaire de notre foyer. Comme l’a toujours été cette marque-doudou qu’est Montblanc depuis mon enfance et qui compte avec une cliente de plus depuis deux ans: ma fille.

    Robe Modetrotter, bagues Vanessa Martinelli, montre 1858 Geosphere de Montblanc
    © Mickael Gautier

  • Le defy des vacances

    Sur le papier glacé, une montre est toujours magnifique, savamment mise en scène pour attirer le regard. Et là, tadaaah… les projections sur l’avenir prennent le relais. On s’imagine avec elle, si merveilleuse d’après la photo, posée au bout du bras et on soupèse mentalement son “utilité” dans notre vie déjà bien remplie en énumérant les occasions pour la porter: tous les jours au bureau, avec cette si jolie robe ou ce beau pantalon qu’on vient de s’offrir, pour les événements spéciaux (gala, mariage, remise de diplôme, baptême du petit dernier), les activités sportives quotidiennes ou du dimanche. Ou tout simplement pour se faire plaisir, parce que cette pièce- là, celle sur laquelle on vient de tomber par hasard en feuilletant un magazine ou en surfant sur internet, incarne la montre rêvée. Caprice ponctuel ou envie réfléchie? Peu importe: on la veut. 

    Il y a un conseil que je donne depuis maintenant quinze ans et qui découle de mon expérience professionnelle dans la vente de montres mais aussi de quelques erreurs au niveau personnel, c’est d’essayer un modèle avant de l’acheter. Toujours. L’attacher au poignet, même quelques minutes, permet d’évaluer son confort, son allure, sa robustesse, et de constater qu’elle correspond bien aux attentes. La tester évite ainsi les déceptions post-acquisitions ou au contraire conforte un choix, une décision et la confiance que l’on porte à une marque. 

    Montre Zenith Defy automatique en titane, bague Vanessa Martinelli en or blanc serti © Mickael Gautier

    Lorsque est née la collection Defy de Zenith et tout particulièrement la gamme Classic avec ses cadrans ajourés, eh bien, mon cœur s’est senti gentiment titillé. Mais après le lancement des modèles en céramique, là j’ai compris que j’avais un coup de foudre horloger, surtout pour la version blanche. Pourtant, tout le monde le sait car je ne m’en cache pas: les Pilot sont mes montres Zenith préférées. Mon mari en possède une, une référence équipée d’un GMT qui n’existe plus dans le catalogue de la marque locloise, mais je ne peux la lui chiper car son diamètre de 47mm est bien trop large et son épais boîtier en acier bien trop lourd pour moi. Malgré cet amour que je porte pour la Pilot, mon regard s’est déplacé vers la Defy. Et j’ai eu la chance de pouvoir en emprunter une pour l’été et même partir en congés, les cheveux au vent et la Zenith au bout du bras. 

    Robe en coton Zara, sandales en cuir et nubuck Andrea Sabatini et montre Zenith Defy
    © Mickael Gautier

    L’un des plus grands atouts de “ma” Defy Classic est sa légèreté grâce à son boîtier en titane brossé étanche jusqu’à 100m de profondeur. C’est sans doute un détail mais pour moi, flanquée d’un petit poignet et de deux enfants, le poids a son importance. Je ne veux absolument pas me sentir entravée, gênée dans mes mouvements et encore moins en vacances. Pour prolonger cette sensation de liberté sur ma peau, j’ai opté pour un bracelet à maillons et double boucle déployante également usiné dans ce même métal loué pour sa résistance. Il est super confortable et offre une sensation de “fraîcheur” même lorsque le thermomètre dépasse les 30°C ce qui a souvent été le cas en juin et juillet derniers. Oui, c’est un peu étrange de parler de “fraîcheur” en évoquant d’une montre métallique et pourtant c’est ce que j’ai ressenti avec cette Defy. 

    … et jonc “Melchior“ Atelier Paulin et vernis à ongles Chanel (forcément!) © Mickael Gautier

    Autre avantage: les dimensions parfaites du boîtier qui mesure 41mm de diamètre, une taille standard et unisexe qui convient à une majorité de personnes. La carrure intégrant les cornes, rien ne dépasse, rien ne vient cogner l’extrémité du radius et du cubitus qui rejoignent la main ni les ligaments. Ce confort absolu est vraiment un très gros avantage parce que même si je me suis accordée une pause estivale bien méritée, je n’ai à aucun instant cessé d’être une maman qui court dans tous les sens, barbote avec ses enfants, prépare les repas, change les vêtements souillés, donne le bain, console les chagrins à grands coups de câlins… Et la nuit a été le seul moment où j’ai vécu sans montre au cours de ce séjour. 

    Une beauté au soleil: montre Defy de Zenith © Mickael Gautier

    Si cette parenthèse m’a fait du bien, ma Defy ne peut pas en dire autant. Quitte à tester une montre, faisons-le jusqu’au bout. Non, je ne l’ai pas jetée du haut d’un gratte-ciel new- yorkais ni plongée dans la fosse des Mariannes. Rien de bizarre et/ou d’extrême parce que ça ne correspond pas à ma personnalité et puis je respecte cette Defy même si elle ne m’appartient pas, même si elle est “là pour ça”. En revanche, je ne lui ai pas épargné les châteaux de sable sur la plage, les baignades dans l’eau salée de la Méditerranée ou chlorée de la piscine, les coulées sucrées de crème glacée. En fait, elle a vécu comme j’ai vécu et je ne me suis absolument pas préoccupée d’elle, de son bien-être. Parfois, j’ai même oublié qu’elle était là, sur mon poignet, et ne m’en suis souvenu qu’au moment où l’information temporelle est (re)devenue indispensable pour se repérer dans une journée, pour l’heure des repas ou de la sieste de mon bébé par exemple. 

    Résistante, légère et belle: le combo gagnant! © Mickael Gautier

    En matière d’allure générale, la Defy Classic a tout juste. La couleur gris sombre de sa robe en titane se marie avec toutes les teintes et motifs. Cette polyvalence lui permet d’être portée au fil des saisons, été comme hiver, sur un look formel ou détendu. Quant au design du cadran, son visage ajouré très graphique qui dévoile une belle étoile stylisée au centre accentue la sensation de légèreté de l’ensemble mais aussi l’effet tridimensionnel. Les index facettés en applique qui s’appuient sur l’anneau bleu de la minuterie surplombent, à l’instar d’une falaise miniature, le disque dentelé du quantième (visible à 6h sur fond blanc) et les branches du célèbre astre symbolisant la marque locloise. Avec une loupe, c’est un petit monde mécanique parfaitement architecturé que l’on découvre et qui fascine même les enfants! Les heures et minutes sont ultra-lisibles grâce à la luminescence des aiguilles. Et le mouvement à remontage automatique, le calibre 670 SK, délivre une réserve d’énergie de 50 heures, ce qui est vraiment pratique. On peut oublier de porter sa montre pendant deux jours sans avoir à la remettre à l’heure par la suite et j’apprécie tout ce qui peut me faire gagner du temps. 

    Alors oui, c’est un test un peu plus poussé qu’un simple essayage en boutique, chez son détaillant favori, comme je vous le recommandais plus tôt mais il permet de partager mon ressenti et éventuellement – je le souhaite de tout cœur! – de conforter le choix de certains ou de balayer les incertitudes des autres. Une chose est toutefois évidente: je vais avoir beaucoup de mal à rendre cette nouvelle amie qui a partagé tant de beaux moments avec ma famille et moi. 

    Mais j’ai fini par me l’acheter! © Mickael Gautier