• le culte du gris

    Premier aveu: j’aime le gris. Ou plutôt, je voue un véritable culte au gris. C’est une passion qu’on pourrait même qualifier d’obsession.
    L’histoire d’amour entre cette couleur et moi ne date pas d’hier, je crois que ça doit faire au moins un quart de siècle que je fais partie de son fan club. Mon dressing est un autel dédié au gris, décliné dans toutes ses tonalités, qui fait sa loi parmi le reste de la palette chromatique qu’on trouve habituellement dans une armoire. De grands tiroirs abritent mes t-shirts, de longues étagères accueillent mes baskets, une partie de ma penderie regroupe des robes et de hautes piles voient les jeans s’entasser. Tout est gris.
    J’ai aussi une collection impressionnante de pulls en cachemire gris, l’équivalent de la “petite robe noire”, qui pour l’œil non averti, non éduqué, se ressemblent tous mais pour les maniaques comme moi, ont tous leur propre identité.

    Coucou le ton sur ton gris avec l’Octo Finissimo de Bvlgari
    © Mickael Gautier

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le gris est une couleur extrêmement lumineuse, vivante, pleine de nuances. Nettement moins commune, ennuyeuse et austère que le noir qui en plus durcit les traits, le gris réveille le teint et se marie avec toutes les couleurs, des plus traditionnelles aux plus funky. Bref, cette adoration explique aussi pourquoi je ne porte, au poignet comme aux doigts ou autour du cou, que des métaux dits blancs (bien qu’ils soient gris, clair certes mais gris quand même…) comme l’acier, le titane, l’argent, le platine et l’or blanc. J’aime leur discrétion et leur élégance, et mon regard se dirige systématiquement vers les montres “grises” que ce soit dans la vitrine d’un détaillant ou au bras de quelqu’un.

    … et coucou la superbe robe Leinboho, lumineuse et vaporeuse, qui se marie à merveille avec la couleur et la silhouette de l’Octo Finissimo de Bvlgari
    © Mickael Gautier

    Deuxième aveu: quand j’ai découvert l’Octo Finissimo, mon premier réflexe a été de dire simplement “Oh”.
    En fait, je n’ai pas su comment réagir, moi la grande bavarde. Est-ce qu’elle me plaît? Est-ce qu’elle ne me plaît pas? Rien. Juste “Oh”. Je suis restée perplexe, étonnée, indécise.
    Ensuite, j’ai pris du recul pour mieux l’observer, bien aimé sa couleur, sa finition mate, cet esprit furtif apporté par le ton-sur-ton gris éléphant, mais trouvé sa forme trop anguleuse pour moi qui suis toute en rondeurs tant dans mon corps que ma personnalité. Il paraît que c’est la malédiction des icônes, une sorte de rituel sacré, un passage obligé avant la gloire. Je visualise ça comme un tunnel où règne l’obscurité, tellement étroit qu’il faut s’accroupir, avancer doucement à quatre pattes vers lalumière (oui, j’ai une imagination débordante, je sais). Mais tout ça pour dire que les plus grandes montres, celles qu’on qualifie d’icônes, celles qui traversent
    le temps, celles que tout le monde s’arrache, ont été snobées à leurs débuts, connu le désespoir du rejet puis la première marche du podium.
    Pour cette Bvlgari, certains ont tout de suite détecté son potentiel de superstar. Pas moi. Il m’a fallu plus de temps, pour l’apprivoiser, pour qu’elle m’apprivoise. Je la trouvais belle sur le poignet des autres mais…

    C’est (encore) une de mes copines qui a changé la donne – j’ignore comment je ferais sans elles! – en mettant un chronographe GMT Octo Finissimo en titane entre mes mains. Et soudain, toutes ses qualités m’ont sauté aux yeux. J’ai été bluffée par la finesse de ce record du monde, par sa légèreté. Il a fallu lui retirer beaucoup de maillons (8 très exactement) pour qu’elle soit confortablement calée sur ma peau. C’est sans doute idiot mais je me suis vraiment sentie privilégiée d’avoir cette beauté, je l’ai portée pendant quelques semaines avec un plaisir immense.
    Et puis quelques mois plus tard, mon poignet a à nouveau eu la chance d’accueillir une Octo Finissimo, toujours en titane mais en version deux- aiguilles (ce que je préfère). Et là… gros gros crush… je peux affirmer que, malgré son jeune âge, c’est en effet une icône, une des rares montres contemporaines à qui on peut donner ce titre. Pas parce qu’elle me plaît mais à cause (ou grâce?) au succès qu’elle rencontre.
    Je le dis sans une once de vulgarité, en toute franchise et avec énormément de tendresse: l’Octo Finissimo est “un aspirateur à mecs”. Elle éveille l’intérêt, suscite la curiosité, collectionne les œillades, c’est im-pre-ssio- nnant! En quinze ans d’horlogerie, je n’ai jamais vécu une telle expérience avec une montre. Jamais. Où que j’aille avec elle au poignet, on me pose des questions sur elle, on me demande de la retirer pour pouvoir l’admirer de plus près, on attend mon autorisation pour la passer.

    Jaune et gris, Leinboho et Bvlgari: quelle harmonie!
    © Mickael Gautier

    Et puis les gens ont rarement l’habitude de la voir portée par une femme. Elle séduit les amis qui la découvrent “en vrai”, les confrères qui rêvent de se l’offrir, les designers d’autres marques. Quand j’aperçois les yeux de mon interlocuteur dévier vers mon bras, je la retire et je la lui tends en lui disant “Oui, tu peux” parce que j’ai senti dans son regard cette admiration que j’ai moi- même vécu avec le chronographe GMT.

    Au cours des Geneva Watch Days fin août, après avoir passé la journée à sautiller d’un rendez-vous à l’autre, je me suis offert une pause déjeuner (grand luxe!) au bord du Rhône et sous le soleil. Pour contenter mon estomac, je suis allée chercher un sandwich au rayon traiteur d’un supermarché. C’est très banal, oui. Ce qui l’est moins, c’est d’entendre, au moment de récupérer mon panino, le serveur me demander timidement “C’est une Bvlgari? Celle qui a des records du monde?”. Devant mon air agréablement surpris, il m’a posé des questions sur l’Octo Finissimo, m’a dit qu’il la trouvais magnifique. J’ai souri. La force d’une icône, elle est là. Dans ce type de moment ordinaire, dans ce lieu ordinaire, face à quelqu’un qui n’est pas du sérail. Je n’étais pas entourée de mes confrères, ni en visite dans une manufacture ou dans une soirée horlogère avec des amateurs de montres: je me trouvais dans un supermarché du centre ville. Accompagnée d’une superstar.

    Troisième aveu: je ne vais jamais jamais la rendre…

    On est biiiiiien <3
    © Mickael Gautier
  • le pouvoir secret du bleu

    Si vous me connaissez un petit peu, dans la vraie vie ou à travers la prose que j’étale avec délectation dans ces pages ou même les réseaux sociaux, vous savez que tout ce qui touche à l’émotionnel pur, les souvenirs d’enfance et la famille sont des fondamentaux dont je me nourris au quotidien.

    Il arrive parfois qu’un simple détail, aussi insignifiant soit-il pour le commun des mortels, me transporte dans le passé, vers cette époque bénie d’insouciance dans laquelle j’ai grandi. Ce petit élément qui vient titiller ma mémoire que j’évoque ici est en réalité une couleur, un bleu mais pas n’importe lequel.

    Je suis l’aînée d’une fratrie composée de trois garçons et deux filles, et avec le frère le plus proche en âge, nous avons beaucoup joué ensemble lorsque nous étions enfants, malgré nos quatre ans d’écart. Nos moments de récréation consistaient essentiellement à me plier aux envies de ce cadet – un brin tyrannique, pardon de l’admettre – dont l’univers étaient peuplé de petits personnages Playmobil®, principalement des cowboys et des indiens. Dans ce western miniature figurait un fort de cavalerie américaine habité par des soldats dans leur uniforme bleu.

    Le fameux bleu Playmobil® de la Pelagos de Tudor
    © Mickael Gautier

    Ce bleu, ce fameux bleu qui a coloré mon enfance, je l’ai retrouvé sur le visage de la Pelagos de Tudor lorsque cette montre a été présentée à Baselworld il y a quelques années. Forcément, je l’ai instantanément aimée.

    C’est donc un regard tendre que je porte sur ce garde- temps parce que la couleur qui habille son cadran et sa lunette est chère à mes yeux. Lorsque je lis l’heure, je pense à mon frère, je pense à l’enfant que j’étais, et ces émotions-là, croyez-moi, n’ont pas de prix. Bien entendu, le surnom de Pelagos bleu Playmobil® n’est pas officiel, c’est juste un clin d’œil entre cette montre que j’ai la chance d’avoir au poignet et moi.

    Et pour mieux vivre mes souvenirs, je suis partie avec elle (et ma famille, bien sûr!) passer les fêtes de fin d’année dans la maison de campagne de ma mère, comme quasiment chaque année depuis ma naissance. Cette ancienne bergerie qui date d’il y a deux siècles est nichée sur une colline en pleine cambrousse catalane, coincée entre les Pyrénées et la Méditerranée. Un environnement un tantinet hostile et sauvage, en pleine nature, soit l’endroit rêvé pour tester cette Pelagos.

    La Pelagos de Tudor parfaite avec mon joli manteau bleu Modetrotter et mon duo de petites bagues Vanessa Martinelli dont je suis inséparable
    © Mickael Gautier

    Hiver oblige, je n’ai malheureusement pas pu me baigner pour faire quelques brassées avec elle mais de toute façon, vu qu’elle supporte des immersions jusqu’à 500m de profondeur, qu’elle possède un fond et une couronne vissés et une valve à hélium à 9h sur le flanc de son boîtier, je n’ai aucun doute quant à sa super étanchéité.

    Pas de baignades en eau salée ni même en eau chlorée certes mais comme toutes mes autres montres, elle a subi mon quotidien de maman en vacances à la campagne avec des enfants dont deux en bas âge qui courent partout et deux chiens de chasse… qui courent partout aussi!

    La Pelagos de Tudor, c’est dans la poche!
    © Mickael Gautier

    A part pour dormir, elle n’a pas quitté mon poignet. C’est la deuxième fois que j’emprunte une montre en titane (bracelet compris) et j’avoue aimer de plus en plus ce métal. Parce qu’il est léger et quand on porte une montre de plongée avec un boîtier de 42mm de diamètre sur un petit poignet comme le mien, le poids est un paramètre non négligeable. Parce qu’il est résistant et encaisse sans broncher les assauts de mon fils et les coups que je peux lui donner involontairement et maladroitement en la tapant contre le cadre d’une porte ou le rebord de l’évier. Parce sa couleur plus grise, plus sombre que l’argenté de l’acier me plaît énormément et se marie avec tout type de vêtement, un autre point qui me parle beaucoup vu que je n’ai plus le temps de réfléchir vingt ans sur la tenue à porter donc si en plus je dois l’assortir à ma montre…

    Revenons quelques instants sur le cadran, qui outre sa couleur que j’aime pour les raisons que vous connaissez désormais, présente des éléments caractéristiques des montres de plongée de Tudor que la marque a instaurés dès la fin des années 1960 telles les aiguilles de forme bâton dites “snowflakes” parce que celle des heures et la trotteuse sont terminées par un losange.
    Cette silhouette particulière couplée aux figures géométriques que sont les index permettent une prise d’information rapide même dans la pénombre (dans mon cas, pas au fond de la mer mais plutôt lorsque je vais vérifier que mes enfants dorment alors que la lumière de leurs chambres est éteinte).
    Et justement, puisque je mentionne la luminescence des indications, j’aime beaucoup le revêtement blanc à émission bleue, tellement plus beau et élégant que l’habituelle phosphorescence verte! Et la finition mate de l’ensemble qui annule tout reflet est un autre élément esthétique (mais aussi technique pour les vrais plongeurs!) qui me séduit. C’est agréable pour les yeux et fait de cette montre la plus photogénique de ma collection.

    Le cadran ultra-lisible de la Pelagos de Tudor
    © Mickael Gautier

    En termes de fonctionnalités, la Pelagos répond à mes besoins car elle présente l’essentiel, à mes yeux, c’est-à-dire la combinaison centrale heures/minutes/ secondes et la date (à 3h). Les seuls chiffres arabes présents sont ceux des graduations inscrits sur l’anneau bleu mat en céramique qui coiffe la lunette rotative unidirectionnelle.

    L’unique reproche que je pourrais faire à cette montre concerne la longueur du bracelet qui, même après avoir retiré un bon nombre de maillons, reste un peu trop “lâche” sur mon poignet, ce qui arrange Mickael puisque, grâce à la boucle déployante sécurisée qui embarque un système de rallonge automatique à ressorts, il peut emprunter ma Pelagos quand il veut!

    Nan, je vais pas lui prêter! 😉
    © Mickael Gautier
  • Le defy des vacances

    Sur le papier glacé, une montre est toujours magnifique, savamment mise en scène pour attirer le regard. Et là, tadaaah… les projections sur l’avenir prennent le relais. On s’imagine avec elle, si merveilleuse d’après la photo, posée au bout du bras et on soupèse mentalement son “utilité” dans notre vie déjà bien remplie en énumérant les occasions pour la porter: tous les jours au bureau, avec cette si jolie robe ou ce beau pantalon qu’on vient de s’offrir, pour les événements spéciaux (gala, mariage, remise de diplôme, baptême du petit dernier), les activités sportives quotidiennes ou du dimanche. Ou tout simplement pour se faire plaisir, parce que cette pièce- là, celle sur laquelle on vient de tomber par hasard en feuilletant un magazine ou en surfant sur internet, incarne la montre rêvée. Caprice ponctuel ou envie réfléchie? Peu importe: on la veut. 

    Il y a un conseil que je donne depuis maintenant quinze ans et qui découle de mon expérience professionnelle dans la vente de montres mais aussi de quelques erreurs au niveau personnel, c’est d’essayer un modèle avant de l’acheter. Toujours. L’attacher au poignet, même quelques minutes, permet d’évaluer son confort, son allure, sa robustesse, et de constater qu’elle correspond bien aux attentes. La tester évite ainsi les déceptions post-acquisitions ou au contraire conforte un choix, une décision et la confiance que l’on porte à une marque. 

    Montre Zenith Defy automatique en titane, bague Vanessa Martinelli en or blanc serti © Mickael Gautier

    Lorsque est née la collection Defy de Zenith et tout particulièrement la gamme Classic avec ses cadrans ajourés, eh bien, mon cœur s’est senti gentiment titillé. Mais après le lancement des modèles en céramique, là j’ai compris que j’avais un coup de foudre horloger, surtout pour la version blanche. Pourtant, tout le monde le sait car je ne m’en cache pas: les Pilot sont mes montres Zenith préférées. Mon mari en possède une, une référence équipée d’un GMT qui n’existe plus dans le catalogue de la marque locloise, mais je ne peux la lui chiper car son diamètre de 47mm est bien trop large et son épais boîtier en acier bien trop lourd pour moi. Malgré cet amour que je porte pour la Pilot, mon regard s’est déplacé vers la Defy. Et j’ai eu la chance de pouvoir en emprunter une pour l’été et même partir en congés, les cheveux au vent et la Zenith au bout du bras. 

    Robe en coton Zara, sandales en cuir et nubuck Andrea Sabatini et montre Zenith Defy
    © Mickael Gautier

    L’un des plus grands atouts de “ma” Defy Classic est sa légèreté grâce à son boîtier en titane brossé étanche jusqu’à 100m de profondeur. C’est sans doute un détail mais pour moi, flanquée d’un petit poignet et de deux enfants, le poids a son importance. Je ne veux absolument pas me sentir entravée, gênée dans mes mouvements et encore moins en vacances. Pour prolonger cette sensation de liberté sur ma peau, j’ai opté pour un bracelet à maillons et double boucle déployante également usiné dans ce même métal loué pour sa résistance. Il est super confortable et offre une sensation de “fraîcheur” même lorsque le thermomètre dépasse les 30°C ce qui a souvent été le cas en juin et juillet derniers. Oui, c’est un peu étrange de parler de “fraîcheur” en évoquant d’une montre métallique et pourtant c’est ce que j’ai ressenti avec cette Defy. 

    … et jonc “Melchior“ Atelier Paulin et vernis à ongles Chanel (forcément!) © Mickael Gautier

    Autre avantage: les dimensions parfaites du boîtier qui mesure 41mm de diamètre, une taille standard et unisexe qui convient à une majorité de personnes. La carrure intégrant les cornes, rien ne dépasse, rien ne vient cogner l’extrémité du radius et du cubitus qui rejoignent la main ni les ligaments. Ce confort absolu est vraiment un très gros avantage parce que même si je me suis accordée une pause estivale bien méritée, je n’ai à aucun instant cessé d’être une maman qui court dans tous les sens, barbote avec ses enfants, prépare les repas, change les vêtements souillés, donne le bain, console les chagrins à grands coups de câlins… Et la nuit a été le seul moment où j’ai vécu sans montre au cours de ce séjour. 

    Une beauté au soleil: montre Defy de Zenith © Mickael Gautier

    Si cette parenthèse m’a fait du bien, ma Defy ne peut pas en dire autant. Quitte à tester une montre, faisons-le jusqu’au bout. Non, je ne l’ai pas jetée du haut d’un gratte-ciel new- yorkais ni plongée dans la fosse des Mariannes. Rien de bizarre et/ou d’extrême parce que ça ne correspond pas à ma personnalité et puis je respecte cette Defy même si elle ne m’appartient pas, même si elle est “là pour ça”. En revanche, je ne lui ai pas épargné les châteaux de sable sur la plage, les baignades dans l’eau salée de la Méditerranée ou chlorée de la piscine, les coulées sucrées de crème glacée. En fait, elle a vécu comme j’ai vécu et je ne me suis absolument pas préoccupée d’elle, de son bien-être. Parfois, j’ai même oublié qu’elle était là, sur mon poignet, et ne m’en suis souvenu qu’au moment où l’information temporelle est (re)devenue indispensable pour se repérer dans une journée, pour l’heure des repas ou de la sieste de mon bébé par exemple. 

    Résistante, légère et belle: le combo gagnant! © Mickael Gautier

    En matière d’allure générale, la Defy Classic a tout juste. La couleur gris sombre de sa robe en titane se marie avec toutes les teintes et motifs. Cette polyvalence lui permet d’être portée au fil des saisons, été comme hiver, sur un look formel ou détendu. Quant au design du cadran, son visage ajouré très graphique qui dévoile une belle étoile stylisée au centre accentue la sensation de légèreté de l’ensemble mais aussi l’effet tridimensionnel. Les index facettés en applique qui s’appuient sur l’anneau bleu de la minuterie surplombent, à l’instar d’une falaise miniature, le disque dentelé du quantième (visible à 6h sur fond blanc) et les branches du célèbre astre symbolisant la marque locloise. Avec une loupe, c’est un petit monde mécanique parfaitement architecturé que l’on découvre et qui fascine même les enfants! Les heures et minutes sont ultra-lisibles grâce à la luminescence des aiguilles. Et le mouvement à remontage automatique, le calibre 670 SK, délivre une réserve d’énergie de 50 heures, ce qui est vraiment pratique. On peut oublier de porter sa montre pendant deux jours sans avoir à la remettre à l’heure par la suite et j’apprécie tout ce qui peut me faire gagner du temps. 

    Alors oui, c’est un test un peu plus poussé qu’un simple essayage en boutique, chez son détaillant favori, comme je vous le recommandais plus tôt mais il permet de partager mon ressenti et éventuellement – je le souhaite de tout cœur! – de conforter le choix de certains ou de balayer les incertitudes des autres. Une chose est toutefois évidente: je vais avoir beaucoup de mal à rendre cette nouvelle amie qui a partagé tant de beaux moments avec ma famille et moi. 

    Mais j’ai fini par me l’acheter! © Mickael Gautier